Perspectives du marché en 2021, selon Stéphane Rochon
Dans cet épisode, Sylvain Brisebois, premier vice-président et directeur national des ventes, BMO Gestion privée, s’est entretenu avec Stéphane Rochon, directeur général et spécialiste en stratégie – Actions, BMO Gestion privée, au sujet de ce qui nous attend pour l’année à venir, et de la forme que pourrait prendre la prochaine étape de la reprise actuelle des marchés.
Cette discussion est en français uniquement.
Transcription:
Bienvenue à la série de baladodiffusions Pensons patrimoine, où nos experts vous présentent les dernières actualités sur ce qui se passe dans le monde… présenté par BMO Gestion privée.
Sylvain Brisebois : Bonjour à tous. Ici Sylvain Brisebois premier vice-président et directeur national avec BMO gestion privée. Je suis aujourd’hui accompagné de Stéphane Rochon directeur général et spécialiste en stratégie d’action pour BMO gestion privée. Bonjour Stéphane, et merci de te joindre à nous.
Stéphane Rochon : Merci Sylvain c'est un plaisir et merci de l’invitation.
Sylvain Brisebois : Absolument. Stéphane pour plusieurs raisons on ne pourrait pas décrire l’année 2020 comme une année ordinaire. C'est pas surprenant. Mais la nouvelle année nous amène de nouvelles opportunités pour les marchés autant canadiens qu’américains et je voudrais donc discuter avec toi de tes pensées et de tes perspectives pour 2021. Merci encore une fois de ta participation et commençons avec cette question. Pourquoi le marché continue à augmenter de telle façon quand on est en plein deuxième vague de la pandémie?
Stéphane Rochon : C’est une excellente question pour aborder le sujet. C'est une question que beaucoup de clients se posent. Parce que, c'est un peu… c'est contrintuitif finalement, parce que on entend toutes sortes de manchettes, ben on n’a qu'à allumer les nouvelles, la télé, pour voir l’augmentation d’incidences de COVID-19 au Canada, mais globalement aussi, avec quelques exceptions. Donc, on est en pleine deuxième vague, on a un couvre-feu au Québec. On a des mesures plus musclées qui ont été annoncées par Doug Ford en Ontario et dans plusieurs autres provinces. Alors, pourquoi le marché continue à augmenter? Ben la meilleure réponse que je puisse vous donner c'est que, le marché, le marché boursier en particulier, c'est un des meilleurs indicateurs avancés de l’économie. En d’autres termes, le prix des actions va augmenter ou baisser généralement entre 3 et 6 mois avant que les bonnes ou mauvaises nouvelles soient reflétées dans l’économie.
Par exemple, l’an dernier on a vu une chute quand même prodigieuse des actions en février et en mars, et ce que le marché nous annonçait finalement c'était un enrayement global de l’économie. Heureusement, on s’en est bien sortie grâce aux mesures de stimulus, en grosse partie, des banques centrales, des gouvernements. Il va falloir qu’ils repayent cette dette ou qu’ils diminuent le déficit éventuellement, mais pour le moment la réaction a quand même été encourageante pour l’économie. Maintenant donc, ce que le marché nous montre, 2021 devrait être une année de relance économique, on le voit déjà dans plusieurs données. Mais, l'avantage aussi du point de vue corporatif, c'est que les prévisions de profit sont presque certainement sous-évaluées en ce moment. On peut s’attendre à avoir des bonnes nouvelles des compagnies dans les quelques prochains trimestres, surtout des compagnies cycliques. Ce que je veux dire par ça, ce sont des compagnies qui ont plus d’ouverture à l’économie. Des compagnies dans les secteurs de l’énergie et des matières premières, de la consommation discrétionnaire, les compagnies industrielles aussi et même les financières, donc, ce sont des bonnes nouvelles pour les investisseurs canadiens en particulier.
Sylvain Brisebois : Ça va être une année intéressante à surveiller comme ça va se dérouler, mais, on parle de dette, tu parles de dette Stéphane. C'est difficile de parler de dette sans parler de taux d’intérêt. Donc, pourrais-tu nous partager tes perspectives justement sur les taux d’intérêt et en quoi ça va affecter vos recommandations d’allocation d’actifs pour l’année qui vient?
Stéphane Rochon : Les taux d’intérêt c'est « la » variable macroéconomique la plus importante pour les marchés financiers. Donc on dit toujours que les taux d’intérêt, surtout les taux d'intérêt à long terme, les taux obligataires de 10 ans, par exemple, sont la pierre angulaire de tout le système financier. Quand on voit ce qui s’est passé, finalement, la tendance baissière des taux d'intérêt dans les 30 dernières années, ça nous amène à un point où, bon, les taux d'intérêt ont augmenté un tout p'tit peu dans les quelques dernières semaines, mais généralement parlant et historiquement parlant, les taux d'intérêt sont extrêmement bas en Amérique du Nord.
Ils sont encore plus bas dans d’autres pays développés. On parle de taux d'intérêt carrément négatif, ce qui aurait été un non-sens pour la plupart des experts il y a 10 ans. Si on avait posé cette question-là aux économistes, à savoir s’ils pensaient que les taux d'intérêt deviendraient négatifs, ils auraient probablement ri de nous. Mais voilà, voilà où on en est. Et donc, avoir des taux d'intérêt extrêmement bas, c'est une très bonne chose. C'est une des raisons pour lesquelles on reste positif sur les actions. Donc, tu m’as posé la question à savoir sur notre allocation d’actifs, on a n’a pas dévié de notre stratégie et de surpondérer les actions par rapport aux obligations.
On pense que ç’a été une bonne recommandation, on pense que ça va être la bonne recommandation pour 2021 aussi. Et la raison pour ça, c'est que, ben y en a plusieurs, mais, commençons avec le fait que quand on regarde des actions de qualité qui nous offre un dividende de 2, 3, 4% et un dividende qui est en croissance, en passant, ça se compare très favorablement à un taux obligataire dans les 1%, même, en dessous de 1% au Canada. Donc, on voit tout de suite que c'est avantageux pour les investisseurs, qui sont prêts à prendre un petit peu plus de risques, d’acheter des actions plutôt que d’acheter des obligations. Les autres avantages sont un peu plus ésotériques si on veut, mais d’abord le fait que les taux d'intérêt soient très bas ça augmente la valeur présente de tous les cash flows futurs.
Pensez-y comme ça : si Microsoft génère 1 dollar de cash flow dans un an, ben dans un environnement où les taux d'intérêt et l’inflation sont très bas, ce qui est le cas, ben ce dollar-là, en valeur présente, en valeur d’aujourd'hui, va valoir beaucoup plus. Si on avait beaucoup d’inflation, ce dollar-là vaudrait moins. Donc ça, c'est l’algorithme que le marché applique, et puis ça fait augmenter le prix des actions. L’an dernier ç’a vraiment été des actions de croissance. On l’a vu, des actions comme Shopify et Microsoft, Amazone et tout ça. Nous on pense que cette année ça va être une très très bonne année pour les actions de dividendes. Alors quand on parle d’allocation d’actifs, oui, on est surpondéré en action, mais il faut être sélectif, parce qu'il y a certaines actions qui sont rendues carrément surévaluées à notre avis. Donc, il faut miser sur les actions qui présentent encore une bonne valeur et on en a plusieurs, on vous recommande fortement d’appeler votre professionnel de BMO pour voir des recommandations spécifiques.
Sylvain Brisebois : Intéressant. Donc, permets-moi de te poser une question pour les marchés canadiens maintenant. Est-ce que c'est vrai qu'on pourrait finalement voir un marché canadien qui surperforme le marché américain cette année? Je pense que ça s’est fait… ça ne s’est pas vu depuis 2016, tu me corrigeras si ce n’est pas exact. Donc, est-ce qu'on a une chance de surperformer cette année au Canada? Et si oui, quel impact pourra contribuer le dollar canadien dans tout ça?
Stéphane Rochon : Oui, c'est… en fait c'est la question d’un million de dollars, à savoir : est-ce que le marché canadien peut surperformer? À notre avis, ben la réponse est oui. Je dois avouer que, on pensait que 2020 serait une bonne année pour les actions canadiennes, ça n’a pas été une mauvaise année. Mais le marché canadien n’a pas surperformé et ça, c'est en grande partie à cause du COVID-19, donc de la pandémie qui a envoyé des bâtons dans les roues de l'économie mondiale. Donc, il faut prendre un pas en arrière et comprendre que le marché canadien est très différent du marché américain. C'est un marché qui est beaucoup plus cyclique.
Donc, quand on regarde le TSX, notre pondération en actions d’énergie, de matière première, de financière et d’industrielle, de compagnies industrielles, est plus grande que celle aux États-Unis. Finalement, aux États-Unis on a aussi beaucoup de compagnies qui sont dans la consommation de base. Pensez à Proctor & Gamble, beaucoup de consommation dans le secteur de la santé, pensez aux grandes sociétés pharmaceutiques, on n’a pas vraiment ça au Canada, on en a beaucoup moins. Donc, pour que le marché canadien fonctionne, il faut que le prix des matières premières soit en augmentation et c'est exactement ça qu’on voit.
Il y a quelques raisons pour ça. D’abord, il y a la relance économique chinoise. Ils ont réussi avec des mesures… disons des mesures très agressives. Ils ont quand même, à ce qu’ils disent, réussi à enrayer le COVID-19 en grande partie. Donc, on a une relance de l’économie chinoise qui consomme, encore et de loin, le plus de matière première comme du cuivre, du fer et tout ça. Donc ça, c'est avantageux.
L’autre chose, c'est qu'il y a eu un sous-investissement chronique dans le secteur des matières premières. Donc, on se retrouve dans une position que, quand la demande augmente, comme elle le fait en ce moment, ben on se retrouve dans des situations de déficits et le seul mécanisme d’ajustement c'est que les prix augmentent. Donc on voit les prix augmenter, on voit même les prix augmenter au niveau du pétrole, les prix du pétrole se sont écrasés l’an dernier. Maintenant on se rend compte que avec la relance économique les prix du pétrole augmentent.
En passant y a une perception parmi les investisseurs, que le monde se dirige vers… vers un avenir sans pétrole, sans gaz naturel, que tout va être électrifié. C'est complètement faux à notre avis, ça va prendre beaucoup, beaucoup de temps pour en arriver là. C'est pas tout le monde qui va conduire des Teslas, même si ce sont des beaux véhicules. Donc, en bout de ligne, puis d’ailleurs y a beaucoup de demandes industrielles pour le pétrole aussi. Alors, on se retrouve dans une situation où les matières premières augmentent. Ça, ç'a toujours, historiquement, été une bonne chose, un vent de dos pour la performance du marché et aussi pour le dollar canadien.
Quand on pense au dollar canadien, il y a vraiment deux variables qui comptent. La plus importante c'est le prix des matières premières, ça, c'est favorable. L’autre élément, ce serait les différents types de taux d'intérêt entre les États-Unis et le Canada. Et là, il n’y aura vraiment pas beaucoup de différences parce que les banques centrales ne vont pas augmenter les taux d'intérêt d’aussi tôt. Jérôme Powell le président de la Réserve fédérale américaine vient de dire qu’il ne faut pas s’attendre à des augmentations des taux d'intérêt d’aussi tôt. Et la Banque du Canada n'augmentera pas les taux d'intérêt avant que les États-Unis le fassent. Alors on se retrouve donc dans une bonne position où les secteurs cycliques, le Canada en a beaucoup, sont bien positionnés, donc le Canada devrait avoir une bonne performance.
Sylvain Brisebois : C'est encourageant pour les investisseurs canadiens qui sont à l’écoute aujourd'hui. Maintenant Stéphane, toi et ton équipe vous nous proposez souvent des rapports écrits. Dernièrement dans certains de ces rapports-là vous parliez de thèmes d'investissements qui sont à surveiller. Donc, peux-tu nous parler un petit peu de ces thèmes-là qui sont intéressants pour nous chez Gestion de patrimoine BMO.
Stéphane Rochon : Oui bien, y en a un qu’on aime beaucoup. On travaille avec notre département d’économistes chez BMO là-dessus. C'est vraiment le phénomène, le thème en anglais c'est Back Yard Boom c'est la demande… la demande d’avoir plus d’espace pour vivre, si on veut. Je vais trouver une meilleure traduction que ça. Finalement c'est le phénomène selon lequel, à cause du télétravail en partie, mais aussi à cause des confinements qui sont plus ou moins généralisés, dépendant des régions, les gens cherchent plus d'espace. En même temps ils se rendent compte que même si l’emploi est à Toronto ou à Montréal ou à Ottawa, je prends des exemples un peu de l’est du Canada, la job peut potentiellement à Bradford, ou à Laval, ou peut-être un peu plus loin à Sherbrooke peut-être. Puis, d’Ottawa on peut travailler du côté du Québec ou dans une plus petite ville en Ontario. Y a beaucoup beaucoup de demandes de ce côté-là.
Même au sein des grandes villes, on se rend compte que la demande pour des maisons détachées est beaucoup beaucoup plus forte que pour les condos. C'est un thème qui on pense qui va continuer et donc qui a quand même des répercussions d’investissement par rapport à cela, qui sont connexe à ce thème-là. La rénovation de maisons, évidemment, le bois d’œuvre augmente, a augmenté en flèche. On pense que voilà un bon exemple d’un secteur et de compagnies où les prévisions de profit des analystes sont beaucoup beaucoup trop bas. Donc le bois d’œuvre il va y avoir beaucoup de demandes. Évidemment, ce ne sont pas des positions qu’on recommande à long terme, mais à court terme on pourrait faire… ce pourrait quand même être profitable comme investissement.
Puis, y a des compagnies de plus haute qualité comme les chaines de détaillants de rénovation comme Home Depot, comme Lowes, par exemple. Y a des compagnies qui font des compagnies de matériaux de construction qui devraient bénéficier de tout ça. C'est vraiment un thème qu'on trouve intéressant et qui devrait continuer à fonctionner. Il y a plusieurs autres thèmes, mais parce qu'on n’a pas beaucoup beaucoup de temps, un autre thème qu’on aime depuis longtemps, c'est ce qu'on appelle la réindustrialisation de l’Amérique du Nord. Ça s’applique surtout aux États-Unis, mais aussi au Canada. C'est le phénomène selon lequel les compagnies amènent leur production, ramènent leur production en Amérique du Nord ou bien décident carrément d’investir ici plutôt que d’aller en Chine. Y a plein de raisons pour ça, en particulier l’avantage des coûts de production et des coûts de la main-d’œuvre en particulier. L’avantage est beaucoup plus faible qu’il l’était.
En Chine, il y a la propriété des droits… la protection des droits intellectuels, des brevets, d’être plus proche de la plupart des consommateurs et tout ça, du marché. Y a plein de raisons et le coût de l’énergie qui est beaucoup plus bas en Amérique du Nord, bonne infrastructure et tout ça. Ça, ça amène les compagnies à faire ça et il y a des répercussions d'investissement là-dedans aussi. Pensons au transport de biens au sein de l’Amérique du Nord c'est très avantageux pour les compagnies ferroviaires. On aime beaucoup les chemins de fer, que ce soit CP, CL et tout ça. Ce sont des compagnies qu’on aime beaucoup c’est un oligopole en même temps.
Y a des constructeurs de maisons dans le midwest américain qui devrait bénéficier, DR Horton étant un exemple de ça. Mais, disons qu’il y a beaucoup de… Puis y a aussi les compagnies industrielles qui sont spécialistes dans l’automatisation des chaines de production des usines. Donc y a beaucoup de façons de bénéficier de ces thèmes-là, mais on pense beaucoup en ces termes-là dans notre équipe et dans notre firme.
Sylvain Brisebois : D’accord, et puis finalement je me permets de poser une autre question rapidement Stéphane. Le monde d’investissement c'est un monde qui est relatif, pour tous secteurs c'est les industries qui sont intéressantes. Cela veut dire qu’il y a un secteur ou une industrie qui est un petit peu moins intéressante, des secteurs à éviter. Pourrais-tu nous parler d’après toi, les secteurs qui causent peut-être un petit peu plus d’ennuis pour l’année qui vient.
Stéphane Rochon : Oui, bien il y en a quelques-uns. D’abord, commençons avec les secteurs qui sont pénalisés, si on veut, par le coronavirus. Quand on pense aux compagnies qui sont reliées aux voyages internationaux, je pense qu’il est encore trop tôt, évidemment, les lignes aériennes ont beaucoup chuté, mais je pense qu’il est trop tôt pour acheter ce genre de compagnies là, les grandes chaines d'hôtels internationaux. Nous ce qu’on favoriserait ce serait les compagnies qui ont plus de potentiel de bénéficier de voyages plus près de la maison, des voyages au chalet si vous voulez. Donc, on préfère ce genre de position là, on fait attention au commerce international, aux grandes chaines de restaurants américaines, par exemple. Je ne parle pas du… des… des compagnies où on peut aller commander dans le… ben qu'on peut commander et prendre la nourriture pour apporter, ça ça va quand même bien fonctionner. On parle de restaurants plus haut de gamme où les gens s’assoient. Ça va prendre du temps à notre avis, alors il faut faire attention. L’autre, c'est un peu l’envers de la médaille, on ferait attention aux évaluations de certaines compagnies. Comme je l’ai dit un peu plus tôt, surtout des compagnies en technologie. Y a des compagnies qui sont devenues excessivement chères, pensons à Tesla, potentiellement Shopify aussi. On regarde les bitcoins qui montent en flèche. Ça ne veut pas dire que ça ne peut pas augmenter plus, mais à notre avis, le poten… le risque est devenu trop élevé étant donné l’évaluation. Alors il faut faire quand même attention et être discipliné par rapport à ces décisions d’investissement par rapport à ces secteurs-là.
Sylvain Brisebois : C'est bien compris Stéphane. Comme à l’habitude, j’aurais aimé avoir un peu plus de temps pour approfondir ces sujets. On apprécie toujours ton point de vue, surtout le travail de toi et ton équipe que vous faites pour nous aider à prendre des décisions plus éclaircies et plus sages, comme de raison. À nos clients, nous vous encourageons comme à l’habitude de contacter vos conseillers BMO gestion privée pour une conversation sur tous sujets qui vous sont pertinents. Entre temps, prenez bien soin de vous, soyez prudent et merci de votre participation aujourd'hui, bonne journée à tous et encore une fois, merci bien Stéphane.
Stéphane Rochon : Merci beaucoup.
Sylvain Brisebois : À bientôt.
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